Le monastère de Sainte-Ursule en photos
Reportage photo dans le monastère de Sainte-Ursule de Romans-sur-Isère.
D’aucuns pensaient que le monastère de Sainte-Ursule avait complètement disparu. Or, il n’en est rien.
Petit retour sur l’histoire de ce monastère :
Deux soeurs pieuses, Jeanne et Angèle Michel, filles d’un marchand de Romans, après s’être formées à l’école des Ursulines de Valence, commencèrent dès l’année 1608 à jeter les fondements de leur communauté.
Le monastère de Sainte Ursule fut établi au nord da la ville, entre le rempart, les anciens fossés, la vigne des Cordeliers et la rue Saint-Vallier.
Cet établissement était composé de deux principaux corps de bâtiments, séparés par une cour et un petit jardin qui servait de cimetière. Le bâtiment situé au nord est le plus ancien.
On admettait à l’essai, dès l’âge de 14 ans, les jeunes personnes qui se destinaient à la vie religieuse. Trois mois après, elles pouvaient demander d’être reçues à l’habit, qu’on leur donnait après avoir été interrogées et admises à la pluralité des voix. Deux ans après, elles faisaient solennellement profession religieuse entre les mains d’un prêtre délégué par l’archevêque de Vienne, en présence de toute la communauté, de l’aumomier et des personnes externes admises à la cérémonie.
Quoique vouées aux humbles et pénibles fonctions d’institutrices des filles pauvres, les Ursulines de Romans se recrutèrent dans les meilleures familles de la ville et des environs.
Le mur de clôture ayant été démoli par le peuple, le 3 octobre 1792, on put dès lors communiquer de la place Jacquemart à la Villeneuve, à travers la vigne des Cordeliers, convertie en promenade, et qui forma l’emplacement nommé place Sainte Ursule, aujourd’hui côte Sainte Ursule.
Mise à jour du 2 décembre 2013 :
Nouvelle redécouverte de vestiges de ce couvent, soient deux magnifiques inscriptions religieuses ! Sur la première, très bien préservée, nous pouvons lire : “Votre miséricorde Seigneur, m’accompagnera tous les jours de ma vie.” La seconde est malheureusement trop abîmée pour la lire entièrement mais il y est aussi question de miséricorde. (voir photos ci-dessous et lire annonce ici)
Sources : Archives municipales de Romans-sur-Isère – Notices historiques sur l’abbaye de Saint-Just et sur le monastère de Sainte Ursule, Ulysse Chevalier, 1874.
Photographies, le 26 mars 2013, avec l’aimable autorisation de tous les propriétaires des lieux