Guillaume des Autels, poète romanais
Guillaume des Autels naquit en 1529 en Bourgogne mais il passa une partie de sa jeunesse à Romans-sur-Isère où il devint follement amoureux d’une jeune fille, nommée Denise Mahé, qu’il célèbre souvent dans ses vers en l’appelant sa Sainte.
Il chante, par reconnaissance, la ville qui a donné le jour à sa bien-aimée. Cet amour ne l’empêcha pas d’épouser, non pas Denise, mais Jeanne de La Bruyère, à laquelle il promet dans un de ses livres de ne plus écrire d’amours.
Il naquit à Chazolles, en Bourgogne, vers 1529 et étudia le droit à Valence, vers 1550. Ce fut durant son séjour dans cette ville, dit l’abbé Goujet, qu’il fit, à l’imitation du Pantagruel de Rabelais, un petit ouvrage qu’il intitula : Fanfreluche et Gaudichon, mythistoire baragouine de la valeur de dix atomes pour la récréation de tous Fanfreluchistes. Ce livre fut imprimé à Lyon, en 1559.
Ami de Ronsard, Guillaume des Autels mourut vers l’an 1580.
Selon les sources, son nom est orthographié des Autels ou des Autelz.
Voici la liste bibliographique de ses oeuvres poétiques :
Repos du grand travail (Lyon, Jean de Tournes, 1550, in-8° de 141 p.).
La suite du Repos (Lyon, Jean de Tournes et Guillaume Gazeau, 1551, 127 p.).
Le moys de may de Guilelme Deshaultelz (in-8° de 16 p.).
Amoureux repos de Guillaume des Autelz, gentilhomme Charrolois (Lyon, Jean Temporal, 1553, in-8°). Dans ce volume se trouvent le portrait de l’auteur et celui de Denise, sa sainte.
La paix venue du ciel avec le tombeau de l’empereur Charles-Quint, par Guillaume des Autelz (Anvers, 1559, in-40 de 28 p.).
Remonstrance au peuple françoys de son devoir en ce temps envers la majesté du Roy (Paris, André Wéchel, 1559 , in-40).
Ode responsive à une autre de Charles de Bouillon, et quelques sonnets, par Guillaume des Autels (Anvers, Christ. Plantin, 156o, in-8°).
Sources : Archives municipales de Romans-sur-Isère ; Poètes de la Drôme, Jules Saint-Rémy, 1877 ; Biographie du Dauphiné, Adolphe Rochas, 1856