A propos du Dictionnaire biographique des romanais Morts pour la France, 1914-1918
L’année 2014 marque le centenaire du début de la Première Guerre Mondiale et ce dictionnaire biographique veut rendre hommage aux romanais Morts pour la France durant ce conflit.
La base de cette recherche historique est constituée des noms gravés sur les plaques commémoratives de l’Hôtel de Ville, du lycée du Dauphiné et du lycée Triboulet, ainsi que des militaires inhumés au Carré Militaire du cimetière communal. Parmi ceux-ci, il y a donc de nombreux militaires du 75è Régiment d’Infanterie qui avait résidence à la caserne Bon (aujourd’hui, centre commercial Marques Avenue, avenue Gambetta) et bien d’autres soldats non romanais. Vous trouverez néanmoins leur biographie dans ce dictionnaire.
Mais il convenait d’aller plus loin. Une recherche exhaustive de tous les militaires nés à Romans-sur-Isère et Morts pour la France durant la Première Guerre Mondiale a ainsi été effectuée.
Ils sont au nombre de 399 et vous trouverez ici la biographie de chacun d’entre eux.
Par contre, il est difficile de connaître avec certitude la liste complète des soldats domiciliés à Romans-sur-Isère mais non natifs de cette ville. C’est pourquoi il n’en a pas été fait une recherche exhaustive mais qu’ils ont cependant été listés lorsqu’ils s’en trouvait de nouveaux au cours des recherches. Cette liste pourra être complétée plus tard.
Ainsi, vous pourrez lire la biographie de 39 militaires domiciliés à Romans-sur-Isère mais non natifs de cette ville et dont le nom n’est inscrit sur aucun monument commémoratif.
Lors de ces recherches, il a aussi été trouvé de nombreuses erreurs d’inscription : 31 erreurs sur la plaque commémorative de l’Hôtel de Ville, 51 erreurs sur les plaques des tombes au Carré Militaire du cimetière communal (sur 79 tombes !), une erreur au monument du Souvenir Français du cimetière, deux erreurs sur la plaque commémorative du lycée du Dauphiné et une erreur sur celle du lycée Triboulet.
Vous trouverez les listes complètes et détaillées de ces erreurs dans ce dictionnaire biographique.
Parmi celles-ci, il en est une des plus remarquables. Une tombe du Carré Militaire du cimetière communal porte l’inscription “Birgir Louis, Soldat 98e R.I., 08.01.1914” Or, ce soldat n’existe pas. Il s’agit en fait de Louis Pierre Georges Berger, caporal au 98è Régiment d’Infanterie et Mort pour la France le 6 octobre 1914 à l’hospice complémentaire n° 6 de Romans, place d’Armes, inhumé dans ce même Carré Militaire et dont le nom a été mal orthographié. Les “e”, dont la boucle devait être mal formée sur les documents manuscrits, ont été lus “i” comme, par exemple, pour Jacques Géraud qui est inhumé sous le nom de Jacques Giraud, aussi dans le Carré Militaire.
Ce qui signifie qu’un autre soldat, inconnu, est inhumé dans la tombe portant le nom de Louis Birgir au Carré Militaire du cimetière de Romans-sur-Isère !
La loi du 25 octobre 1919 relative à la commémoration et à la glorification pour la France au cours de la Grande Guerre prévoit, dans son article 3, que l’Etat remettra à chaque commune un Livre d’Or sur lequel seront inscrits les noms des combattants des armées de terre et de mer, Morts pour la France, nés ou résidant dans la commune, et que ce livre d’or sera déposé dans une des salles de la commune et tenu à la disposition des habitants de la commune.
A Romans-sur-Isère, ce document est malheureusement aujourd’hui introuvable mais j’en ai acquis une copie auprès du Ministère de la Défense.
Dans ce dictionnaire, vous trouverez la biographie de chacun des 483 militaires inscrits sur ce Livre d’Or ainsi que la copie intégrale de ce document.
Dans son article 2, la loi n° 2012-273 du 28 février 2012 prévoit que lorsque la mention “Mort pour la France” a été portée sur son acte de décès dans les conditions prévues à l’article L. 488 du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de la guerre, l’inscription du nom du défunt sur le monument aux morts de sa commune de naissance ou de dernière domiciliation ou sur une stèle placée dans l’environnement immédiat de ce monument est obligatoire.
Ce dictionnaire biographique leur rend finalement hommage.
Bonjour,
Sa fiche : http://www.romanshistorique.fr/romans-sur-isere-georges-gustave-bouzigues-mort-pour-la-france-le-19-juillet-1918
L’info que j’ai est : “Il a été inhumé le 16 juin 1919 au cimetière militaire de Ploisy, Aisne, dans une tombe individuelle, numéro 28 (dernier lieu d’inhumation connu).”
Cordialement
Bonjour!
Je porte le nom de BOUZIGUES. Mon prénom est André. j’habite le Pas de Calais, à Sainte-Catherine dont je suis Maire Honoraire, après 29 ans de Maire. Je suis Officier de la Légion d’Honneur, Chevalier de l’Ordre National du Mérite, Croix de la Valeur militaire, Chevalier des Palmes académiques. Mon Père Charles BOUZIGUES, cousin germain de Georges, était né en Algérie en 1906. il n’a pas connu Georges.
Il était fils de Sylvain, né à ROMANS. Pouvez-vous me dire si les restes de Georges sont toujours au cimetière militaire du lieu où il est mort pour la France au Combat, dans l’Aisne ?
merci pour votre réponse.
cordialement.
Bonjour,
J’ai effectivement lu ce livre mais mon travail se limite (et c’est déjà énorme !) aux militaires qui sont morts Morts pour la France. Ce qui n’est pas le cas des personnes que vous citez sauf Joseph Romain si nous parlons de la même personne.
Amicalement,
Jean-Yves
Pour votre travail sur les poilus de 14-18, vous pouvez vous reporter à notre livre “Je suis mouton comme les autres” Plusieurs chatitres sont consacrés à des Romanais, ntamment Marius Nublet, Pierre Bringuier, Émile Devoize, Joseph Romain.
Bonsoir,
Bravo pour ce travail, ayant entrepris la même chose pour une commune du Var qui compte 78 MPLF, je travaille depuis plusieurs mois sur le projet.
J’ai déjà publié un blog qui présente un journal et une biographie (Paul Andréani) mais cela ne sera pas aussi complet pour les autres.
Si vous pouvez me contacter par mail j’aurai une deux questions pratiques à vous poser.
Bon courage et encore bravo.
AB