Cette station se trouve place des Terreaux (voir le plan d’accès en bas de page).
Lecture
Comme il faisait froid, un feu avait été allumé dans la cour de la maison du grand prêtre. Simon Pierre était là et se chauffait. La servante lui dit : “N’es-tu pas un des disciples de cet homme-là ?” Il répondit : “Non, je n’en suis pas.” Comme il se retirait vers le portail, une autre le vit et lui dit : “N’es-tu pas un de ses disciples, toi aussi ?” Il répondit : “Non, je n’en suis pas.” Un peu plus tard, un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, insista : “Ne t’ai-je pas vu moi-même dans le jardin avec lui ?” Encore une fois, Pierre nia.
A l’instant même, le coq chanta.
Méditation
Rappelons-nous de Pierre : par trois fois il renie Jésus, juste au moment où il devait lui être plus proche. Et quand il touche le fond, il rencontre le regard de Jésus qui, avec patience, sans paroles, lui dit : “Pierre, n’aies pas peur de ta faiblesse, aies confiance en moi.” Et Pierre comprend, sent le regard d’amour de Jésus et pleure.
Qu’il est beau, ce regard de Jésus. Que de tendresse !
Frères et soeurs, ne perdons jamais confiance en la miséricorde patiente de Dieu !
Notre Père, Je vous salue Marie et Gloire au Père.
Photos
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A cet emplacement, se trouvaient deux oratoires qui n’existent plus.
Histoire
Cette station était la plus belle de toutes celles que fonda Romanet Boffin. Dans ce but, il avait acheté quatre maisons au lieu du Truc ou de la Bastide, au-dessus de la maison du Poids des Farines.
A savoir, le 15 septembre 1516, de Pierre Voualeur, cardeur, une maison en mauvais état et un jardinet contigu; le 26 septembre, de Barthélemy Tallon, une maison; le 4 octobre, d’Antoine Culharès, un chazal au même lieu; et, le 24 décembre, un autre chazal de Claude Aynard; actes reçus par le notaire Bayle.
Sur l’emplacement de ces quatre maisons, le fondateur fit construire une belle chapelle destinée à représenter la maison d’Hanne, prince des prêtres. On y arrivait, comme à Jérusalem, par une petite rue rempante, pleine d’immondices. On y adjoignit une petite grotte ou grotton. Au devant, on voyait un pilier, en haut duquel était placée la statue d’un ange tenant une trompette à la main. Au-dessus étaient ces mots : “Hic est fructus doloris”.
La sixième station fut ensuite placée à l’extrémité méridionale de la rue de la Bâtie, sur une partie de l’emplacement de cette ancienne forteresse, et la septième consistait en un caveau ou crypte de sept marches au-dessous de la station précédente. Il y avait un autel, auquel on célébrait la messe le Jeudi Saint. Elle était fermée par une grille en fer et couverte par un jardin.
Par suite de travaux de voirie, tous ces édifices ont été expropriés et démolis à la fin du XIXe siècle.
Plan d’accès à la 4ème station
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