29 juillet 1282 – Les romanais condamnés à une forte amende
29 juillet 1282 – Sous la médiation de Charles II d’Anjou, prince de Salerne, une sentence arbitrale est rendue à Brignoles. Elle condamne les romanais, pour révolte, incendie de l’église, démolition de maisons et injures envers les chanoines, à une amende de 4 000 livres pour les dégâts, et 1 000 livres pour les réparations du pont et de l’hôpital des Jacinières situé au mileu du pont (actuel pont Vieux).
En 1277, Amédée de Roussillon, évêque de Valence et de Die, s’étant emparé de la tour qui était au milieu du pont, la fit miner et sauter dans l’Isère, avec une partie du pont et de l’hôpital, où il y avait alors vingt-trois femmes en couches. Après avoir fait enlever la statue de la Vierge, patronne de cet hôpital, il ordonna d’en expulser les pauvres jacinières et livra ensuite aux flammes les bâtiments, dont les débris tombèrent dans l’Isère. En représailles, Amédée de Roussillon mourra, en 1281, sous les murs de Romans-sur-Isère.
Les romanais sont, en outre, obligés, à peine de 10 000 marcs d’argent, à des soumissions envers le Chapitre, qui est autorisé à construire sur la partie la plus élevée de la ville une forteresse pour lui servir de refuge, en cas de rébellion de la part des habitants. On donna à cette citadelle le nom significatif de Mont-Ségur ou Mont de sûreté, laquelle, après le traité de pariage du 31 juillet 1344 avec le Dauphin, devint la prison publique.
Sources : Archives municipales de Romans-sur-Isère : sources diverses
Celà me fait toujours plaisir d’apprendre un bout de l’histoire de Romans ou de me les remémorer.
J’apprécie beaucoup Romanshistorique.