Les travaux avancent dans les immeubles 37-39 côte Jacquemart
Les travaux avancent dans les immeubles 37-39 côte Jacquemart (voir articles précédents ici, ici et ici).
Malgré le mauvais état du bâtiment, le propriétaire, Georges Lavergne, tient à préserver au maximum l’authenticité de cet immeuble :
– Les plafonds à la francaise ont du être consolidés avec des IPN qui peuvent sembler disgracieux mais c’était le seul moyen de les conserver. Ils seront sablés.
– Dans chaque appartemment, un pan de mur sera conservé avec quelques vieilles pierres apparentes.
– La cheminée était malheureusment totalement irrécupérable et n’a pu être conservée.
– La façade sera restaurée à partir de photographies anciennes.
Le gros oeuvre, réalisé par l’entreprise Akkus, devrait être terminé fin juillet.
– La montée d’escalier qui desservira les trois appartemments est terminée.
– La toiture va être démontée cette semaine et complètement refaite.
Les travaux ont aussi permis de mettre à jour des éléments historiques :
– Une fenêtre obstruée, côté nord, prouve que cet immeuble a longtemps été le dernier de la montée de la côte Jacquemart avec vue sur les remparts.
– Un puits de 15 mètres de profondeur, qui a été complètement rebouché pour des raisons de sécurité, alimentait cet immeuble comme c’était le cas dans la plupart de ceux du haut de la vieille ville.
– Un passage reliant la côte Jacquemart et la place Ancienne Bouverie montre que l’ensemble devait être d’un seul tenant est-ouest avec écurie, comme l’hôtel de Loulle.
Bonjour,
Au recensement 1901 (vue 147),au n°37 figure la famille d’Aimé GERIN (1842-1905) boulanger de profession mais également: receveur buraliste des contributions indirectes, officier d’Académie, adjoint au maire de Romans, Conseiller Général de la Drôme. Il était le père de Albert Leon GERIN (1871-1938) imprimeur et directeur du journal Le Bonhomme Jacquemard.
Dans l’almanach 1905 du Bonhomme Jacquemard on trouve une publicité (vue 62)pour la Boulangerie Romanaise Aimé GERIN A la renommée des pognes 39 Côte Jacquemart “pognes inimitables, de qualité absolument extra, fraîches tous les jours”.
L’épouse d’Aimé GERIN, Pauline Louise Josephine COHET était elle-même fille de Théodore Urbain COHET boulanger; dans le recensement de 1906 (vue 163) elle est inscrite au n° 39, avec sa fille Valentine et un ouvrier boulanger de 18 ans Antonin FEDEL.De même au recensement 1911 (vue 129). Pas de recensement en 1916.
En 1921 (vue 148) c’est l’horloger Ernest PAIRE qui est inscrit avec son épouse, son fils et son père. Pauline L.J. COHET est décédée en octobre 1920.
Bjrs. je suis propriétaire et je vous remercie de ces précisions.
je voudrais pouvoir remonter au 14 et 15èm et connaitre le nom du marchand
drapier (certainement) qui a fait construire cet edifice . malgré mes recherches
je n’avance pas du tout. Si quelqu’un connait un embryon de l’histoire de cette maison de rue qu’il n’hésite pas à la communiquer sur le site .
Amitiés historiques à tous . G lavergne.
J’avais commencé à faire quelques recherches sur cette maison mais je n’ai pas approfondi le sujet.
Voici tout ce que j’ai trouvé :
– de 1900 jusqu’en 1911, il y avait la boulangerie Aimé Gérin (j’ai des sources pour ces dates mais la boulangerie était probablement installée avant 1900 et après 1911)
– à partir de 1929, la maison a éré achetée par Ernest Peyre qui y a installé son atelier et magasin d’horlogerie-bijouterie. Je ne sais pas jusqu’à quand.
Si mes souvenirs sont exacts, cet immeuble était habité par Mr Payre , bijoutier , avec sa famille. Il y avait plusieurs enfants mais sa fille Hélène allait à l’école St Just.
Je me rappelle qu’ à l’époque où nous avions un cours d’histoire, Hélène nous avait dit que sa famille descendait de PONCET de CHAMBARD. Existe-t-il des documents pour savoir qui habitait cette maison avant eux et qui était cette famille de PONCET de CHAMBARD, je ne garantis pas l’orthographe?
Cordialement
Josephine