Ces illustres inconnus : Joseph Victor Génie Rollet dit Bellisle
Joseph Victor Génie Rollet dit Bellisle, chansonnier patois en grande réputation à Romans et dans la contrée environnante mais dont les joyeux refrains n’ont malheureusement pas été recueillis, naquit dans cette ville, le 23 pluviôse an II (11 février 1794), de Victor Rollet, mégissier, et Henriette Florence Tabarin.
Lui-même ouvrier mégissier de son état, il épousa, le 5 janvier 1828, Madeleine Virginie Collet d’Anglefort, exerçant la profession de repasseuse, arrière-petite-fille de Jean-Louis Collet, sieur de la Chasserie, premier consul de Romans et substitut du procureur du roi en 1679.
Bellisle mourrut le 22 avril 1845, dans sa maison de la rue de Clérieux, en laissant pour tout héritage des chansons qui se chantaient encore au milieu du XIXe siècle et dont voici un échantillon : “Si j’étiou prophèto, Changeariou l’Isèro en piquetto, La Savasso en de bon vin, Et lo Riosset en aigardin. Lu vin è salutaire, Versai n’en donc, A baire ! A baire ! Puisqu’olé bon !”
Cet article est aussi paru dans le Dauphiné Libéré : www.ledauphine.com/drome/2018/07/21/chansonnier-patois